L’exposition présente des travaux artistiques reflétant le phénomène de « révolution », tout en tenant compte de son iconographie et de sa représentation à travers les médias. Elle ne tente pas d’illustrer, de documenter ou de reproduire l’histoire en utilisant des catégories esthétiques (ou même nostalgiques). Les questions qu’elle pose interrogent plutôt les possibilités d’une réflexion artistique sur l’histoire, sur les phénomènes historiques ainsi que sur les conditions sociales et médiatiques liées à de tels événements sociopolitiques importants.

Quelques artistes prennent alors la révolution hongroise comme point de départ, d’autres s’appuient sur des « événements révolutionnaires » différents, développant à travers leurs oeuvres, des réflexions autour des phénomènes de « révolution », de révolte et de soulèvement et leurs représentations ou diffusions dans les médias. Dans l’ensemble, l’exposition présente donc également des réflexions autour de la qualité médiatique de l’art même, particulièrement en ce qui concerne sa production des contextes politiques symboliques.